Sa douceur, ses couleurs, ses saveurs… L’automne québécois rime tellement avec bonheur. Dans Lanaudière-Mauricie, les petits et grands plaisirs de la chatoyante saison s’offrent en concentré, au gré d’une multitude de pépites cachées. Ces destinations et expériences ont l’avantage de se trouver à la portée de tous, en accès direct depuis Montréal ou Québec. Alors pour une courte escapade ou un séjour complet d’immersion dans les quartiers d’automne de Lanaudière-Mauricie, on ouvre grand ses sens, on se laisse inspirer et on suit le guide!
Deux régions, une saison, mille tentations !
Du fleuve Saint-Laurent jusqu’au royaume de la forêt boréale en passant par les chemins de campagne, le temps est venu pour les décors de Lanaudière-Mauricie de s’empourprer. L’automne va comme un gant à nos deux belles régions, si faciles d’accès depuis Montréal et Québec puisqu’elles forment un trait d’union entre les deux villes. Alors que les paysages ont pris des teintes ensorcelantes, on a envie de découvrir en douceur le territoire dans toute son authenticité. L’air clément invite à se balader en pleine nature, à jouer dans les grands espaces sans tuque ni mitaines, ou encore à explorer ces villages et villes à taille humaine et à l’ambiance apaisée. Le terroir régional, qui a livré le meilleur de lui-même grâce aux artisans lanaudois et mauriciens, éveille la gourmandise, tandis que les saveurs en provenance des sous-bois, comme les champignons et les épices boréales, se joignent au plaisir de la dégustation. Bref, on prend le temps de rencontrer, de goûter, de partager, d’éveiller sa curiosité et de profiter.
Lanaudière ou l’art de se mettre au vert dans les couleurs
C’est naturellement sur les sentiers forestiers que l’automne de Lanaudière-Mauricie nous accueille avec le plus de majesté. Dans Lanaudière, au nord de la région, notre destination préférée pour se fondre dans le grand festival des couleurs est la Matawinie et ses parcs régionaux. Non seulement ces quatre parcs sont autant de pépites pour s’immerger dans la nature automnale, mais certains d’entre eux sont connectés au Sentier national, lequel traverse la Matawinie d’est en ouest sur 170 km. Autant dire que les randonneurs les plus gourmands peuvent facilement prévoir un grand trek sous les feuillages écarlates, avec une multitude d’options pour dormir en pleine nature, sur les territoires des parcs ou à proximité.
Le Parc régional de la Forêt Ouareau, qui protège un magnifique territoire forestier et montagneux de plus de 150 km2, plaît autant aux marcheurs, aux coureurs et aux cyclistes qu’aux amateurs d’escalade et d’activités nautiques comme le canot, le kayak et la planche à pagaie. Des sites de camping, des refuges et des micro-refuges sont là pour prendre racine. Dans les environs, à Notre-Dame-de-la-Merci, on craque aussi pour les dômes camouflés en pleine forêt d’Expérience Equinox. Ici, on devient vraiment des intimes de l’automne tout en profitant d’équipements dernier cri pour séjourner en totale autonomie, spa privatif sur la terrasse inclus, histoire de se la couler douce au milieu des arbres. Ces bijoux d’hébergement avec vue sur le lac et les montagnes peuvent loger jusqu’à 6 personnes : le plan parfait pour se mettre au vert en famille!
De son côté, le parc régional de la Chute-à-Bull offre également de beaux rendez-vous avec la forêt lanaudoise parée de ses couleurs. La magie opère le long de ses 6 km de sentiers de randonnée, depuis son belvédère d’où épier la nature sauvage de Saint-Côme et, bien sûr, au pied (ou au sommet) de sa chute haute de 18 mètres. Depuis cet été, on peut même inspecter les dessous de ce site par ailleurs chargé d’histoire : la caverne de la Chute-à-Bull a été aménagée pour que les curieux puissent faire une incursion spéléologique. Côté dodo, notre bon plan à Saint-Côme s’appelle Le Gollé Goulu. À même une terre agricole bordée par la forêt, les montagnes et la rivière L’Assomption, cette entreprise familiale nous invite à habiter la saison au naturel, en mangeant local et en dormant dans des écogites (des refuges, un tipi ou une yourte) ou en mode camping.
Un cran plus au nord, à Saint-Zénon, le parc régional des Sept-Chutes est incomparable pour collectionner des points de vue spectaculaires sur la Matawinie et ses reliefs tout en randonnant parmi les couleurs. On aime en particulier le sentier du Mont Brassard (6,7 km), de niveau intermédiaire, qui domine la vallée de la rivière Noire, le lac Rémi et les hautes collines de Saint-Zénon. Un camping et quatre refuges invitent à jeter l’ancre.
Pour une expérience d’hébergement moins rustique, plus gastronomique et accompagnée d’une foule d’activités de plein air à vivre sur place, c’est aussi à Sainte-Émélie-de-l’Énergie que l’on trouve l’Auberge du Vieux-Moulin, un grand nom de la villégiature quatre saisons dans Lanaudière. Lac, rivière, forêt, montagnes : le décor naturel est enchanteur et se prête à des aventures qui séduisent toute la famille : plaisirs nautiques variés, randonnée pédestre sur 25 km de sentiers balisés et pêche bien sûr, sans oublier l’ambiance du feu de camp le soir… On dort et on se régale à l’auberge, mais on peut aussi réserver une coolbox ou un tipi, de même qu’un chalet ou une suite luxueuse pour plus d’intimité ou de connexion avec la nature.
Enfin, on n’oublie pas le plus septentrional des parcs de la Matawinie, le parc régional du lac Taureau qui entoure l’immense réservoir (95 km2) du même nom. Encore une grande destination d’évasion boréale à moins de 2 heures de Montréal ! En été et à l’automne, les baies, les îles et les plages du lac Taureau – 32 km de rives sablonneuses ! – se transforment en véritables paradis pour la baignade, le farniente et toutes sortes d’activités nautiques. De belles randonnées sont aussi à prévoir, à l’image des sentiers de la Baie-Dominique (4,6 km) et de la Baie-du-Milieu (5,5 km), de même que sur certaines îles telles l’île Jaune et l’île du Village.
Entre campagne et urbanité douce : profiter de la vie à Joliette!
Il n’y a pas que la forêt que l’automne fait vibrer dans Lanaudière-Mauricie. C’est tout le territoire qui scintille de mille feux pour interpeler les visiteurs, et en particulier ces villes à taille humaine qui ponctuent la carte. Aux épicuriens et aux curieux, elles offrent à la fois le charme de la campagne et un concentré de tentations urbaines. Dans Lanaudière, lovée au bord de la rivière L’Assomption, Joliette fait typiquement partie de ces destinations tissées de nature et d’histoire qu’on adore visiter en automne. On prend le temps de découvrir son riche patrimoine culturel et architectural en empruntant un circuit patrimonial ponctué de 27 panneaux d’interprétation. Un premier incontournable est la visite du Musée d’art de Joliette et son impressionnante collection d’œuvres québécoises et internationales. Il est tout bonnement l’un des plus anciens et importants musées d’art du Québec. À proximité, la cathédrale Saint-Charles-Borromée surplombe le paysage urbain de sa grande silhouette néo-gothique, offrant un spectacle encore plus saisissant quand les feuilles d’automne dorent sous le soleil. On peut alors se laisser tenter par les joies du plein air signées Joliette, notamment dans ses nombreux parcs et jardins, dont le Parc des Îles qui s’étend le long de la rivière, où se promener ou tout simplement profiter de la vue. On adore également y faire du vélo, qui reste une belle manière de découvrir Joliette en automne. Du cœur de la ville à la nature environnante, le réseau cyclable de la MRC de Joliette offre pas moins de 175 km aux cyclistes et cyclotouristes, qui pourront faire, entre autres découvertes, de savoureuses escales agrotouristiques. Joliette nous séduit aussi par son dynamisme culturel et ses événements. En automne, les marchés locaux regorgent de produits frais et locaux, les cafés, bistrots et restaurants du centre-ville tendent leurs terrasses pour de doux moments de partage et de gourmandise, et l’on profite du cadre de vie si agréable de Joliette, comme de l’hospitalité de ses habitants.
Un bon plan pour prendre racine le temps de profiter de Joliette, se mettre dans de beaux draps et se régaler dans un seul et même endroit? En plein cœur de la ville et bordé par la jolie rivière L’Assomption, l’Hôtel Château Joliette coche toutes les cases depuis son ouverture il y a plus d’un quart de siècle. Si on apprécie le confort haut de gamme de ses 90 chambres et suites, on raffole carrément de sa terrasse ensoleillée, de la convivialité et des cocktails de son BAR G, et bien sûr de sa table. Le restaurant TABLE G est un haut lieu de plaisirs bistro-gastronomiques. Le chef et sa brigade font des merveilles avec les produits du terroir lanaudois. En automne, on aime particulièrement deux des forfaits proposés par l’Hôtel Château Joliette : le forfait La Source Spa qui inclut une belle expérience de détente à La Source Bains Nordiques, et le forfait Golf qui nous fait profiter de deux magnifiques parcours de golf situés respectivement à 10 et 20 minutes de l’hôtel, le golf de Joliette et celui de Montcalm.
Une escale d’automne énergisante et colorée à Shawinigan
Du côté de la voisine mauricienne, celle qui illustre peut-être le mieux cette alchimie entre urbanité tranquille, effervescence culturelle et magie des grands espaces est la ville de Shawinigan. Outre d’être une ville très agréable à vivre, elle a en commun avec Joliette son lien historique tissé serré avec la rivière, d’où les deux cités puisent leur énergie. Véritable fête pour les yeux, l’automne à Shawi rime avec toute une panoplie d’activités et d’attraits qui feront le bonheur des visiteurs en quête d’aventure, de détente et de découvertes entre rivière, montagnes et forêt. Impossible de ne pas profiter des sentiers du parc national de la Mauricie pour s’immerger, à deux pas de la ville, dans les couleurs chatoyantes. À pied, à vélo ou même en canot, on y déniche des vues extraordinaires sur les paysages automnaux et la faune sauvage. Mais la magie opère aussi bien en voiture, par exemple depuis le belvédère Le Passage (fermé jusqu’à l’automne 2025 pour rénovations), le point le plus élevé sur la route promenade traversant le parc, avec son panorama fantastique sur le lac Wapizagonke. On a d’autres spots chouchous pour profiter de la face colorée de Shawinigan au naturel, comme le sommet de la Vallée du Parc, une station de ski qui, fin septembre, célèbre l’automne par un Festival des Couleurs sur une journée. Tout près du centre-ville, le Parc de l’Île-Melville, le parc linéaire de la Rivière-Shawinigan, le parc de la Rivière-Grand-Mère ou encore la Vallée Rocanigan, dans le cœur villageois de Sainte-Flore, sont d’autres valeurs sûres pour sillonner des décors enchanteurs. Durant une journée idéale d’automne à Shawinigan, on garde toujours une place pour faire des découvertes divertissantes, à la fois culturelles, historiques, patrimoniales et même scientifiques. L’incontournable Cité de l’énergie, sa tour d’observation, ses expositions et activités pour tous les âges, ses spectacles et ses visites guidées réunit toutes ces dimensions, sur fond d’épopée hydroélectrique. Un tour au Centre des arts de Shawinigan nous mettra aussi, à sa manière, des couleurs plein les yeux. Galeries d’art et atelier d’artisans, boutiques originales, cafés et bars ultra chaleureux – on n’oublie surtout pas de rendre visite à la microbrasserie Le Trou du Diable –, bonnes tables et autres repaires agrotouristiques et gourmands: Shawinigan sait vraiment recevoir!
Deux pépites de Lanaudière-Mauricie à dénicher depuis le Chemin du Roy
De retour dans le sud de la région, notre road trip d’automne a vraiment tout à gagner en empruntant « LA » route touristique officielle la plus historique du Québec, ce fameux Chemin du Roy qui relie Québec à Montréal en longeant le fleuve Saint-Laurent. Si les rendez-vous avec le patrimoine hérité de la Nouvelle-France et les tableaux paysagers se disputent la vedette, l’itinéraire permet aussi de faire des découvertes inattendues dans des lieux à part. C’est le cas, à Saint-Stanislas-de-Champlain, en Mauricie, avec la Microbrasserie Le Presbytère. Comme son nom l’indique, c’est dans l’ancien presbytère du village, un bâtiment datant de 1873, que la cheffe Isabelle Dupuis et le brasseur Francis Boisvert ont créé un haut lieu de tentations gourmandes et brassicoles. On craque autant pour les menus, qui mettent à l’honneur les produits locaux et en particulier ceux de la forêt, que pour les bières artisanales de cette micro très attachée aux grains de la région et aux houblons québécois. Une partie auberge complètent et une boutique du terroir complètent cet alléchant tableau, dans un décor architectural vraiment original.
Dans Lanaudière, toujours dans l’axe du Chemin du Roy, notre adresse bonus n’est pas vraiment un secret pour les passionnés de sports automobiles. Au Musée Gilles-Villeneuve, Berthierville rend hommage à l’enfant du pays qui a enflammé les circuits de Formule 1 jusqu’à son décès tragique en 1982. Très touchante à découvrir, la collection revient la carrière et la vie de ce pilote québécois hors du commun, mais aussi sur la passion de toute la famille Villeneuve pour la course motorisée sous toutes ses formes, de la Formule Atlantique à l’Indy Car, en passant par la Formule Ford et la motoneige
Nos suggestions pour dormir et séjourner aux premières loges de l’automne dans Lanaudière-Mauricie
Enfin, pour profiter de l’automne et des activités de plein air en mode tout inclus sans en perdre une seule goutte, nos deux régions sont bien connues pour ne pas être avares en auberges de la forêt, pourvoirie et autres lieux de villégiature connectés avec la nature. À ceux qui aiment rester autonomes pour séjourner tout en profitant des activités, des équipements et d’hébergements d’exception, on recommande vivement Chalets Lanaudière, du côté de Rawdon. Sur un vaste territoire forestier ponctué de lacs et parcouru de sentiers de montagne, cette destination écoresponsable quatre saisons nous invite à trouver notre nid d’automne idéal parmi vingt-cinq magnifiques chalets à louer, mais aussi des yourtes et des cabanes en formule prêt-à-camper ainsi que des emplacements de camping. Incluse avec la location, la carte des activités à vivre dans ce magnifique décor sauvage va de la randonnée pédestre à l’hébertisme en passant par le canot, le kayak, le pédalo et la baignade, de même que des jeux et sports variés pour tous les âges. On aime la façon dont Chalets Lanaudière respecte et protège son environnement, mais aussi la vocation solidaire de cette entreprise d’économie sociale à but non lucratif, qui œuvre auprès des enfants défavorisés. De quoi, pour les villégiateurs, revenir aux sources tout en étant utiles à la communauté!
En Mauricie, qui n’a pas déjà entendu parler de l’Hôtel Sacacomie? On vous confirme que la réputation de cette grande auberge perchée sur les rives du lac éponyme n’est pas due au hasard. Synonymes de confort et d’élégance rustique et authentique, ses chambres et suites savent reposer leurs hôtes après de grandes journées à profiter d’une multitude d’activités au milieu des couleurs. Au programme notamment, la randonnée pédestre sur 65 km de sentiers en forêt, le vélo de montagne, le côte-à-côte, des survols en hydravion ou encore le kayak, le canot ou la planche à pagaie sur les eaux cristallines du lac, mais aussi deux grandes sources de réconfort signée Sacacomie : le restaurant gastronomique de l’hôtel, qui fait la part belle aux produits locaux, et le fabuleux GEOS Spa Sacacomie, histoire de se faire dorloter comme jamais et jouir des bienfaits de la thermothérapie. On avoue notre faible pour le bain vapeur à l’eucalyptus, pour la piscine intérieure et pour le solarium qui offrent une superbe vue sur le lac…
La région de Saint-Alexis-des-Monts est la terre d’élection d’un autre grand nom de la villégiature nature tout au long de l’année. La Pourvoirie du Lac Blanc s’illustre par son immense territoire forestier – tout un spectacle en automne! – s’étendant autour du majestueux lac Blanc. L’autre garant d’un séjour vraiment ressourçant est l’expertise de l’équipe familiale qui gère la pourvoirie, aux petits soins avec leurs invités comme avec l’environnement du domaine à travers leur engagement pour le développement durable. Ici, on profite des grands espaces au gré des sentiers pédestres, à fleur d’eau sur le lac, que ce soit pour pêcher, pour pagayer ou pour découvrir l’habitat du castor, par exemple, mais aussi à cheval, en véhicule tout-terrain et même en hélicoptère. On aime les activités d’interprétation de la nature proposées au Lac Blanc, comme l’observation de l’ours noir, la visite d’une tourbière ou la randonnée guidée avec un trappeur. Le réconfort de la chambre à l’auberge (ou du prêt-à-camper au fond des bois) fait bon ménage avec les plaisirs de la table, où la truite locale a naturellement une place de choix. Une suggestion? La chaudrée de truite ne laisse vraiment personne indifférent…
Notre toute dernière bonne adresse pour une escapade d’automne est un inclassable qui n’est ni une pourvoirie, ni une auberge de la forêt, et qui se cache à Saint-Calixte, dans Lanaudière. Que direz-vous de dormir dans une chambre avec vue sur des… lions? Oui, de vrais lions, les fameux rois de la savane! Bienvenue à l’Hôtel de la Cité Perdue et ses 83 chambres, pour la plupart familiale, son restaurant 100 % exotique, sa piscine et ses petites glissades d’eau intérieures. Quant aux félins, qu’on peut voir évoluer au quotidien depuis la fenêtre de sa chambre, ils sont les pensionnaires du refuge Familizoo, sur le site même de l’hôtel. On vous a prévenus, l’automne dans Lanaudière-Mauricie, ce sont des aventures, des couleurs, des saveurs et des surprises à chaque virage!